Bonjour. Si vous arrivez sur cette page, c’est que vous souffrez de bruxisme ou que vous voulez en savoir plus sur ce syndrôme.
Vous serrez les dents, en dormant ou pendant la journée.
Vous tapotez vos dents, mâchouillez votre stylo, rongez vos ongles, et cela entraîne des douleurs.
Peut-être même que votre conjoint vous a dit que vous grincez des dents toutes les nuits.
Ou bien c’est votre dentiste qui a remarqué une usure anormale de vos dents, des fissures dans vos molaires, la trace de vos dents sur les bords de votre langue, voire des signes de morsure à l’intérieur des joues.
Vous avez cherché des informations sur internet, regardé des vidéos sur Youtube ou TikTok.
Vous avez consulté votre médecin, votre ostéopathe, votre dentiste…
On vous a dit que ça ne se guérissait pas.
Vous avez vu des dizaines de publicités pour des gouttières à porter la nuit.
Vous avez parcouru des sites plus ou moins sérieux, présentant des solutions parfois farfelues.
Des tisanes aux plantes pour mieux dormir.
Des patchs quantiques pour rééquilibrer les énergies.
Des gouttières thermoformables à plusieurs dizaines d’euros.
Vous avez lu qu’il faudrait peut-être envisager de vous faire injecter de la toxine botulique dans les muscles de la mâchoire.
Vous vous êtes entendu dire “c’est le stress, détendez-vous!”.
L’ostéo vous a fait craquer de partout, sur le moment ça vous a soulagée, mais les douleurs sont vite revenues.
Vous avez porté cette gouttière qui vous a coûté plusieurs dizaines d’euros, pendant quelques jours c’était vraiment mieux.
Et puis vous vous êtes rendue compte que vous serriez les dents encore plus fort dessus, à en faire des marques, voire à casser la gouttière.
Vous avez fait les exercices trouvés sur internet, les mouvements de mâchoire, les auto-massages, les étirements,…
Oui, ça s’est amélioré, mais ça ne dure jamais.
Je sais ce que vous avez traversé.
Je le sais parce que moi aussi je serrais les dents.
Pendant des années, j’ai serré les dents la nuit, au point de me fissurer les molaires, puis de faire éclater les composites et les couronnes que mon dentiste avait réalisés pour les réparer.
Moi aussi j’ai connu cette sensation de tension dans les mâchoires au réveil.
Moi aussi j’ai senti mon articulation temporo-mandibulaire craquer quand j’ouvrais la bouche.
J’ai parfois eu des douleurs insupportables, comme si un coup de poinçon me transperçait l’oreille.
Ou bien l’impression d’avoir l’oreille bouchée pendant des journées entières.
On dit que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés.
Je ne ferai pas mentir le proverbe, je suis kiné spécialisé en rééducation maxillo-faciale…
J’ai commencé à souffrir du bruxisme après avoir été opéré des quatre dents de sagesse.
Quand je me suis réveillé de l’anesthésie générale, je n’arrivais plus à ouvrir la bouche.
Je savais exactement quoi et comment faire, ayant été formé auprès d’une consoeur pionnière de cette rééducation.
Pendant l’année que j’ai passé comme assistant dans son cabinet parisien, j’avais eu l’occasion de soigner de nombreuses patientes et patients souffrant de bruxisme et de limitation d’ouverture.
Mais pour la première fois le patient c’était moi.
Les premiers jours j’ai pris sur moi, j’étais encore sous antalgiques, j’avais la tête d’un hamster qui s’est rempli les joues de graines, et de toute façon je n’avais pas du tout envie de manger, encore moins de parler.
Après une semaine j’ai commencé à faire des exercices. Après deux, ça allait mieux, je pouvais ma,ger à la fourchette. et au bout de trois semaines j’avais retrouvé une ouverture normale.
Sauf les douleurs le matin. Je me réveillais chaque jour avec l’impression d’avoir les tempes dans un étau, la mâchoire en bois et la bouche sèche.
Puis sont arrivés la fatigue en journée, les douleurs à l’épaule, les difficultés à digérer, …
J’ai mis ça sur le compte du surmenage, beaucoup de travail, auprès de patients parfois gravement malades, une formation longue en parallèle, la famille qui s’agrandit, bref, le même stress que tout le monde, après tout.
Vous avez certainement ressenti un de ces désagréments vous aussi:
des troubles digestifs, de la constipation à des épisodes de diarrhée sans raison apparente.
Des cystites, des brûlures en allant aux wc, de l’inconfort.
Des douleurs au cou, des tendinites aux épaules.
Peut-être des migraines, de la fatigue oculaire.
Vous vous êtes vue irritable, agitée puis immédiatement abattue, avec une seule envie, aller vous coucher à 6 heures du soir.
Vous avez retenu votre colère, une soudaine envie de pleurer.
Sans imaginer une seule seconde que cela pouvait être entretenu, si ce n’est causé, par cette habitude de serrer les dents.
Au contraire, serrer les dents signe de force, d’abnégation, de courage. Sans doute. Dans l’imagination collective. Pas dans la réalité de votre corps.
Le seul moment où les dents devraient être au contact, c’est pendant la déglutition, lorsqu’on avale de la salive, une boisson ou un aliment.
Les tenir serrées le reste du temps, c’est comme se promener les poings serrés toute la journée, ongles enfoncés jusqu’au sang dans les paumes, et s’étonner d’avoir mal aux mains.
Depuis que j’ai compris ça, je me suis attelé à trouver une solution, non seulement pour moi, mais pour les patientes qui viennent me consulter, souvent après des années d’errance.
J’ai cherché des solutions auprès de mes confrères spécialisés, en me formant, en lisant des publications scientifiques, en visionnant des heures de cours donnés par les meilleurs praticiens français et étrangers, des physiothérapeutes américains, des hygiénistes dentaires canadiens, des orthodontistes italiens, des orthophonistes brésiliens, des chirurgiens français, …
Certes, tous préconisent les mêmes exercices, le contrôle des mouvements inutiles, la correction des mauvaises habitudes, le port de gouttières et autres dispositifs.
Le problème, c’est que cela nécessite une dose énorme de discipline et de volonté, tout dans le contrôle, alors que serrer les dents c’est souvent un excès de contrôle, justement. Ou bien de s’en remettre à dormir avec un morceau de plastique dans la bouche, à l’heure où on découvre avec horreur que notre environnement en contient déjà trop et que cela a des conséquences graves sur notre santé.
Ou encore de dépendre d’un produit chimique qui masque la conséquence immédiate mais ne règlera jamais la cause.
Hors de question!
Je me connais, de la discipline, je n’en ai que juste assez pour ne pas reprendre trois fois des chips à l’apéro. Pour ce qui me motive, pas de souci, mes passions ne me demandent aucun effort de volonté. Mais passer ma journée à contrôler la position de ma mâchoire à chaque rappel de mon téléphone, jen e sais pas pour vous, moi je n’essaie même pas.
Je me suis donc intéressé à ce qui motive vraiment les personnes à changer. Lectures, formations auprès de préparateurs mentaux, de neuroscientifiques, de spécialistes des addictions, et je me suis appliqué tout ce que je découvrais.
Je termine en ce moment la mise au point de la méthode qui s’aligne le mieux avec mes valeurs, pour rendre mes patients autonomes, et enfin responsables et maîtres de leur santé.
Ce programme, je le mets pour la première fois est mis à disposition du public.
Ce n’est pas adapté à tout le monde, évidemment il faut commencer par déterminer si votre bruxisme est isolé ou s’il est nécessaire de pousser plus avant des explorations cliniques, pour éliminer une pathologie sous-jacente.
Ensuite, cela demande, à défaut de volonté et de discipline, un peu d’organisation et de motivation.
C’est pourquoi la première étape sera de répondre à un questionnaire.
Pour vous permettre d’en apprendre plus sur votre bruxisme.
Pour me permettre de vous orienter vers le professionnel le plus compétent si cette méthode ne vous convient pas pour le moment, ou si un suivi en parallèle est nécessaire.
Vous pouvez demander à recevoir le questionnaire simplement en indiquant votre prénom et votre courriel ici:
contact(at)stop-bruxisme(point)com